La monnaie
Pourquoi il est intéressent de comprendre l'évolution de la monnaie au tavers des époques ?
De notre point de vue comme de celle de nos partenaires, la destruction de notre terre est du à la logique de création monnétaire qui est détachée de la nature. Et ceux qui la crée ne la crée que dans un esprit de domination entrainant une foule de personnes dans leur silliage car avec l'organisation progressive des monnaies dettes on a le pouvoir.
La comptabilité
La comptabilité est devenue, au fil du temps, un élément de contrôle, sclérosant la réflexion. Elle mesure la rentabilité économique mais a du mal à intégrer l'intérêt collectif non matériel.
L'évolution de l'humanité peut être divisée en plusieurs grandes périodes, et la notion de comptage a évolué au fil du temps. Voici une simplification de ces périodes :
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Préhistoire :
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Paléolithique (environ 2,5 millions à 10 000 avant J.-C.) : Durant cette période, les premiers hominidés, tels que Homo habilis et Homo erectus, ont émergé. Les sociétés étaient principalement des chasseurs-cueilleurs, et il est probable qu'il y ait eu des formes rudimentaires de comptage, peut-être basées sur des éléments comme les doigts ou des objets naturels.
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Néolithique (environ 10 000 à 2 000 avant J.-C.) : Avec l'avènement de l'agriculture et de la sédentarisation, les sociétés humaines ont progressé. Les premières formes d'écriture et de comptage ont pu apparaître, souvent liées à la gestion des ressources agricoles.
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Antiquité :
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Mésopotamie (environ 3 500 à 500 avant J.-C.) : Les premiers systèmes d'écriture cunéiforme en Mésopotamie ont été utilisés pour des enregistrements comptables sur des tablettes d'argile. Les Sumériens ont développé des méthodes numériques et des unités de mesure.
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Égypte ancienne (environ 3 000 à 30 avant J.-C.) : Les Égyptiens utilisaient des systèmes d'écriture, tels que les hiéroglyphes, pour des documents comptables, notamment pour suivre les récoltes et les impôts.
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Antiquité classique :
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Grèce antique (environ 800 avant J.-C. à 146 avant J.-C.) : Les Grecs ont contribué au développement de la pensée mathématique, notamment avec les travaux de Pythagore. Cependant, le comptage quotidien était souvent effectué de manière informelle.
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Rome antique (environ 509 avant J.-C. à 476 après J.-C.) : Les Romains utilisaient un système de numération romain pour des transactions et des enregistrements.
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Moyen Âge :
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Durant le Moyen Âge, le comptage et la tenue de registres étaient souvent gérés par des érudits et des religieux. Les systèmes numériques ont continué à évoluer.
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Ère moderne :
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L'invention de l'imprimerie par Gutenberg au XVe siècle a facilité la diffusion des connaissances mathématiques.
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Ère contemporaine :
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L'avènement des calculatrices et de l'informatique a révolutionné les méthodes de comptage et de calcul, rendant les processus plus rapides et plus précis.
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Ainsi, la notion de comptage a émergé progressivement au cours de l'évolution humaine, passant de méthodes simples à des systèmes plus sophistiqués au fil du temps.
À travers l'histoire, depuis l'émergence de l'élevage et de l'agriculture, la notion de propriété privée a évolué. Autrefois, la défense du territoire était essentielle en tant que source d'approvisionnement. Aujourd'hui, avec la sédentarisation, la nécessité de défendre sa production est devenue primordiale. On est passé de la simple préservation d'un espace vital à la protection de ressources produites.
Cette transition a également entraîné un changement dans la façon dont la propriété est évaluée. Alors qu'auparavant, la valeur pouvait être attribuée à la taille du territoire et à sa capacité à fournir des ressources naturelles, aujourd'hui, l'importance se trouve souvent dans la mesure et la quantification de la production. Cette évolution a introduit la nécessité de mettre en place des mesures, des règles de justice et un système de comptabilité pour évaluer et réguler la propriété.
Ainsi, la propriété privée est passée d'une simple défense territoriale à une gestion complexe des ressources produites, impliquant des normes, des règlements et des procédures comptables pour assurer une distribution équitable et efficace des biens produits.
La déconnexion entre le producteur et le consommateur, facilitée par ces multiples intermédiaires, a conduit à une perte de l'appréciation de la valeur de la nourriture et du travail agricole. Le producteur, dont le rôle est crucial, se retrouve parfois marginalisé dans un système où la priorité semble être donnée à la rentabilité économique plutôt qu'à la durabilité et à la qualité des produits.
Il est essentiel de réfléchir à la manière dont nous pouvons rétablir un lien plus direct entre le producteur et le consommateur, reconnaissant ainsi l'importance vitale du travail agricole et favorisant des pratiques alimentaires plus respectueuses de la nature et des individus. Ce retour à une vision plus holistique et éthique de la production alimentaire pourrait contribuer à restaurer la dignité du producteur et à rééquilibrer notre rapport à la nourriture.
La monnaie dette
Quelques précisions préalables sur les monnaies dette:
Seules les banques centrales ont le droit de frapper monnaie, billets et pièces. Ce droit leur a été accordé par le pouvoir politique, et il s'agit de ce que l'on appelle la monnaie fiduciaire.
le mot "monnaie" est réservé au billet et pièce des banques centrales.
Les banques privées sont autorisées à créer de la monnaie scripturale, garantie jusqu'à concurrence de 10 % en monnaie fiduciaire. Ces chiffres sont reflétés sur votre compte bancaire.
La monnaie en circulation représente une dette que la banque a envers vous. En théorie, elle devrait pouvoir vous fournir de la monnaie fiduciaire en échange de leur monnaie scripturale, mais cette conversion est souvent impossible.
Si toutes les personnes qui ont réalisé un emprunt remboursaient leur prêt, il n'y aurait plus d'argent en circulation.
Les banques ne créent jamais l'argent correspondant aux intérêts qu'elles réclament, d'où un système imposant un nouvel emprunt pour financer les intérêts non créés.
L'argent mis en circulation est un crédit, donc une avance sur un remboursement à concrétiser par la capacité probable d'être remboursé.
Chaque banque privée crée sa propre monnaie scriptuale.
La dette de la Belgique, seulement au niveau de l'État, représente 104 % du PIB. Il faudrait travailler pendant plus d'un an sans consommer pour rembourser cette dette.
L'apparition des premières monnaies remonte à l'Antiquité, et cela s'est produit de manière indépendante dans différentes régions du monde. Voici quelques moments clés dans l'histoire de l'apparition des monnaies :
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Lydien (environ 7e siècle avant J.-C.) : On attribue souvent la création des premières monnaies métalliques à la région de Lydie, en Anatolie (aujourd'hui une partie de la Turquie). Les premières pièces de monnaie en métal, généralement fabriquées à partir d'un alliage d'électrum (mélange naturel d'or et d'argent), ont été émises par le roi Alyatte II vers le 7e siècle avant J.-C.
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Chine (7e siècle avant J.-C.) : En Chine, les premières monnaies en métal ont été fabriquées au cours de la dynastie Zhou, vers le 7e siècle avant J.-C. Ces premières pièces étaient en bronze et avaient des formes variées, comme des couteaux et des pelles.
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Inde (6e siècle avant J.-C.) : L'usage de pièces de monnaie en métal en Inde remonte également au 6e siècle avant J.-C., avec l'émission de pièces en argent et en cuivre par différentes dynasties.
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Grèce (6e siècle avant J.-C.) : Les cités grecques ont commencé à émettre leurs propres pièces de monnaie en métal, principalement en argent, vers le 6e siècle avant J.-C. Ces pièces étaient souvent frappées avec des symboles représentant la cité émettrice.
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Rome (4e siècle avant J.-C.) : L'Empire romain a adopté l'usage de la monnaie métallique à partir du 4e siècle avant J.-C. avec des pièces en bronze, en argent, et plus tard en or. Le denier romain est devenu une célèbre unité monétaire.
Ainsi, les premières monnaies ont été introduites à différentes époques et dans différentes cultures, souvent en réponse à la nécessité de faciliter les échanges commerciaux et de standardiser les unités de valeur.
Il faut savoir qu'a lorigine, la monnaie était attachée à une quantité de métal, donc elle représentait en elle-même une réelle valeur intrinsèque, liée à la nature. Cependant, cette liaison fut supprimée par Nixon qui décréta que le dollar n'était plus garanti par de l'or en 1971.
Les premiers joailliers et banques ont émergé à des périodes différentes de l'histoire, en réponse aux besoins croissants des sociétés humaines en matière de gestion de la richesse et de facilitation des transactions financières.
Joailliers : L'histoire de la joaillerie remonte à l'Antiquité, où les civilisations égyptienne, grecque et romaine ont développé des techniques sophistiquées pour créer des bijoux en utilisant divers matériaux précieux tels que l'or, l'argent, les pierres précieuses, et les perles. Cependant, le concept de joaillier en tant que métier spécialisé s'est développé plus tard au Moyen Âge et à la Renaissance, lorsque les artisans ont commencé à se spécialiser davantage dans la conception et la fabrication de bijoux.
Banques : L'émergence des premières banques remonte également à l'Antiquité, mais sous des formes très différentes de celles que nous connaissons aujourd'hui. Voici quelques étapes importantes dans le développement des institutions bancaires :
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Banques antiques (2000 av. J.-C. - 500 av. J.-C.) : Des premières formes de banques ont été établies dans des civilisations anciennes comme la Mésopotamie et l'Égypte. Les temples servaient souvent de lieux de stockage pour les richesses, et les prêts étaient accordés sous forme de céréales ou d'autres biens.
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Banques médiévales (500 ap. J.-C. - 1500 ap. J.-C.) : Pendant le Moyen Âge, des marchands et changeurs d'argent opéraient dans les grandes villes. Les premiers documents commerciaux, tels que les lettres de change, ont également été utilisés pour faciliter le commerce à longue distance.
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Banques de la Renaissance (14e siècle - 17e siècle) : Les banques modernes ont commencé à émerger en Italie pendant la Renaissance, avec des familles banquières comme les Médicis à Florence. Ces institutions offraient des services bancaires plus sophistiqués, y compris le change, les comptes courants, et les lettres de crédit.
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Banques modernes (17e siècle - aujourd'hui) : Au cours des siècles suivants, le concept de banque a évolué avec le développement de systèmes bancaires nationaux et internationaux. La Banque d'Angleterre, fondée en 1694, est souvent considérée comme l'une des premières banques centrales.
Les banques centrale
La création d'une banque centrale est souvent associée à la volonté de réguler la masse monétaire, de contrôler l'inflation, et de stabiliser l'économie. Cependant, il est également vrai que conférer à une institution privée le pouvoir de contrôler la monnaie peut soulever des questions de pouvoir politique et de démocratie
Les banques centrales sont apparues plus récemment dans l'histoire financière, à partir des XVIIe et XVIIIe siècles. La première banque centrale reconnue est la Banque d'Angleterre, fondée en 1694. Cependant, il est important de noter que le concept de banque centrale a évolué au fil du temps, et la Banque d'Angleterre n'avait pas toutes les caractéristiques que nous associons généralement aux banques centrales modernes.
Voici quelques jalons importants dans le développement des banques centrales :
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Banque d'Angleterre (1694) : La Banque d'Angleterre a été créée pour financer les dépenses du gouvernement britannique pendant la guerre contre la France. Bien qu'elle ait commencé comme une banque privée, elle a progressivement acquis des responsabilités de banque centrale, y compris l'émission de billets de banque.
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Banque de Suède (1668) : La Sveriges Riksbank, fondée en 1668, est souvent considérée comme la plus ancienne banque centrale encore en activité. Elle a été créée pour faciliter le commerce et les transactions financières.
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Banque de France (1800) : La Banque de France a été créée en 1800 sous Napoléon Bonaparte et est devenue une institution clé pour la stabilité financière en France.
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Système de la Réserve fédérale aux États-Unis (1913) : La Réserve fédérale des États-Unis, souvent appelée la Fed, a été créée en 1913 avec la promulgation du Federal Reserve Act. La Fed est une banque centrale indépendante avec des responsabilités étendues, y compris la régulation de la masse monétaire et la stabilité financière.
Au cours du XXe siècle, de nombreuses autres banques centrales ont été établies dans le monde entier, et le rôle des banques centrales a considérablement évolué pour inclure la mise en œuvre de la politique monétaire, la régulation financière et la stabilisation de l'économie. Aujourd'hui, chaque pays a généralement sa propre banque centrale qui joue un rôle crucial dans la gestion de la politique monétaire et financière.
Woodrow Wilson, prix Nobel de la paix en 1919 et 28e président des Etats-Unis, prend bon nombre de décisions capitales telles que l’interdiction du travail des enfants, le droit des votes des femmes, la loi antitrust, la création de la Réserve Fédérale, etc .
Cette loi permettra la création de la monnaie américaine et fera dire à Wilson :
« Je suis un homme des plus malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités, sont entre les mains de quelques hommes. Nous en sommes venus à être un des gouvernements les plus mal dirigés du monde civilisé, un des plus contrôlés et dominés non pas par la conviction et le vote de la majorité, mais par l’opinion et la force d’un petit groupe d’hommes dominants ».
La spéculation
La spéculation peut être définie comme l'achat et la vente d'actifs financiers dans le but de réaliser un profit rapide en exploitant les fluctuations des prix. Ces actifs peuvent inclure des actions, des devises, des matières premières ou d'autres instruments financiers. Bien que la spéculation puisse contribuer à la liquidité des marchés financiers et offrir des opportunités de gains, elle est également associée à certains ravages potentiels, notamment :
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Volatilité accrue : La spéculation peut intensifier la volatilité des marchés financiers. Les investisseurs spéculatifs peuvent entraîner des mouvements de prix soudains et importants, ce qui peut rendre difficile la prévision des tendances à long terme et accroître le risque pour les investisseurs moins avertis.
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Risques systémiques : Lorsque la spéculation devient généralisée, elle peut contribuer à la création de bulles financières. Ces bulles éclatent parfois, entraînant des pertes massives pour de nombreux investisseurs et ayant des répercussions néfastes sur l'économie dans son ensemble.
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Accroissement des inégalités : La spéculation peut favoriser l'accumulation rapide de richesse pour certains investisseurs, accentuant ainsi les inégalités économiques. Les individus dotés de ressources financières considérables sont mieux placés pour participer à des opérations spéculatives et profiter des gains potentiels.
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Manque d'investissements productifs : Lorsque l'accent est mis principalement sur la spéculation, les investissements peuvent se concentrer sur des activités à court terme visant à réaliser des bénéfices rapides plutôt que sur des investissements à long terme dans des projets productifs. Cela peut entraîner un manque de financement pour des secteurs importants de l'économie réelle.
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Instabilité financière : Les mouvements spéculatifs excessifs peuvent conduire à des crises financières. Les épisodes de panique et de vente massive peuvent déstabiliser les marchés, provoquer des effondrements bancaires et compromettre la stabilité financière globale.
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Comportements moutonniers : Les investisseurs ont parfois tendance à suivre les tendances, ce qui peut entraîner un comportement moutonnier. Lorsque de nombreux investisseurs suivent la même stratégie, cela peut exacerber les mouvements de prix et contribuer à des bulles spéculatives.
Il est important de noter que la spéculation n'est pas nécessairement négative en soi, et elle peut jouer un rôle utile dans le fonctionnement des marchés. Cependant, lorsque la spéculation devient excessive et déconnectée des fondamentaux économiques, elle peut entraîner des ravages importants, comme illustré par plusieurs crises financières de l'histoire. La régulation et la surveillance des marchés financiers sont donc cruciales pour atténuer les risques associés à la spéculation.
Pour qu'une vraie démocratie puisse exister, elle doit se protéger contre la spéculation.
Pour ce faire, celle-ci doit s'assurer de l'approvisionnement des éléments fondamentaux afin de satisfaire sa population et maintenir un contrôle sur le coût réel de la production, afin de ne pas laisser des cartels se former.
Les citations avant le chambardement
La création monétaire est un sujet complexe qui a été discuté et débattu par de nombreux économistes et penseurs au fil de l'histoire. Voici quelques citations célèbres qui reflètent des perspectives variées sur la création monétaire :
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"L'argent est le nerf de la guerre."
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Cette expression souligne l'importance de l'argent, de la monnaie, dans la réalisation de diverses activités et objectifs, que ce soit sur le plan économique ou politique.
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"Donnez-moi le contrôle de la monnaie d'une nation, et je me moque de qui fait ses lois." - Mayer Amschel Rothschild
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Cette citation met en avant le pouvoir significatif associé au contrôle de la création monétaire, soulignant son influence sur le fonctionnement de la société.
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"La monnaie fiduciaire est plus artistique que la peinture et plus rare que les diamants." - Robert Heinlein
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Cette déclaration, bien que légèrement humoristique, souligne la nature imaginative et abstraite de la monnaie fiduciaire (la monnaie qui n'est pas adossée à une valeur matérielle telle que l'or ou l'argent).
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"C'est la confiance dans l'argent plutôt que sa valeur intrinsèque qui rend le monde marchand." - John Maynard Keynes
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L'économiste John Maynard Keynes met en avant l'importance de la confiance dans la monnaie pour faciliter les échanges économiques.
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"L'argent, c'est comme les jambes ; cela n'a de valeur que lorsqu'il circule." - Abraham Lincoln
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Cette métaphore souligne l'idée que l'argent doit être en mouvement pour avoir une valeur significative dans l'économie.
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"Si les citoyens ne comprennent pas le système bancaire ou monétaire, cela signifie qu'ils ne peuvent pas comprendre rien d'autre." - Robert H. Hemphill
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Cette citation souligne l'importance de la compréhension du système monétaire dans le contexte plus large de la compréhension de l'économie et du fonctionnement de la société.
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Ces citations reflètent différentes perspectives sur la création monétaire, mettant en lumière ses aspects économiques, sociaux et politiques.
Il faut savoir qu'une monnaie basée sur la dette avec intérêt, par son principe de base, demande une extension infinie. Comme aucun intérêt n'a été créé par aucune banque, cela nécessite constamment de nouveaux emprunts qui ne sont accordés que si cela rapporte, quelles que soient les ravages potentiels.
Les criptomonnaies
Les cryptomonnaies révolutionnent la finance en défiant le pouvoir monétaire établi et en remettant en question l'hégémonie des monnaies traditionnelles, telle que le pétrodollar. Les entrepreneurs chinois et américains jouent un rôle clé en créant des systèmes d'échange centrés sur le profit, associant ingénieusement les valeurs monétaires à la consommation.
Cependant, cette autonomie financière entraîne une dépendance croissante des citoyens, orchestrée par des lobbies favorisant la convergence entre les monnaies traditionnelles et les cryptomonnaies. Ce changement donne lieu à un paysage financier où le pouvoir privé s'accroît, mettant en péril la capacité des États surendettés à réguler les flux financiers et à assurer une répartition équitable des richesses.
L'équilibre entre autonomie financière et régulation reste une énigme, révélant les vulnérabilités des systèmes conventionnels. L'adaptation rapide et la collaboration internationale deviennent cruciales pour naviguer avec succès dans ce nouveau paysage financier en constante évolution.
La Déclaration universelle des droits de l'homme
Article 4
Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
Article 19
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
Article 23
1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
CONCLUSIONS
À partir de ces éléments, il est pertinent de remettre en question le mécanisme de création monétaire, les dogmes économiques et la démocratie.
En tant que citoyens du monde, nous proposons en parallèle et en complément aux monnaies dettes une valeur universelle d'échange universelle les bons Espoyr (#) démocratique et RSE , dépourvue de dettes, n'exigeant pas le paiement d'intérêts et non attachée aux monnaies dettes bien que elle puisse pour des raisons pratiques y avoir une correspondence.
Leur gestion est transparente et définie démocratiquement.
Cette valeur est basée sur la nature même de notre existence pour financer des services communs et les transitions définis librement par chaque communauté.
La création est géré collectivement de manière identique dans le monde.
La gestion du financement serait réalisée par une véritable démocratie, où chaque individu aurait une voix.
Ce modèle éliminerait les systèmes de taxes et d'impôts
qui lie les décisons politique à l'économie.
La production de biens devra être répartie de manière aussi uniforme que possible afin de favoriser la plus grande résilience possible dans chaque région du monde.
De plus, la répartition équitable des matières premières devient une priorité essentielle pour éviter les conflits armés.
Notre défi réside dans notre capacité, en tant que citoyens du monde partageant une seule planète, à comprendre l'importance tant de notre intérêt individuel que de l'intérêt collectif lié à l'utilisation de cette véritable nouvelle valeur d'échange universelle l'#, n'appartenant à personne. L'objectif est de coconstruire une société multiculturelle, pacifique et responsable. La logique des blocs devient obsolète lorsque l'on envisage un monde où chacun est une richesse en soi, à respecter, privilégiant ainsi l'idée d'une grande communauté mondiale.